A noter que ce w-e a vu s'effectuer un stress test fermé de TESO.
Bien qu'ayant reçu une clé de test (comment ? Je ne me souviens pas m’être inscrit... ou alors j'ai oublié depuis), je l'ai refilé a un membre de ma guilde GW2 pour qu'il puisse essayer. Dimanche je suis passé chez un autre pote qui participait lui aussi au test pour voir ce a quoi ca ressemblait.
Interface : assez simple et epuree, bien que moins console que celle par defaut de Skyrim. Des difficulte de positionnement lors des combat car on ne voit pas de valeurs de degats a l'ecran, juste la barre de vie ennemie et donc le seul moyen d'etre sur qu'on est a portee d'un mob qu'on frappe c'est quand sa barre descend. Egalement, bien que les stats du perso rapportent les buff octroyés par la bouffe, sur l'ecran on a aucune indication pour savoir si le buff est actif ou sa durée. Pas de minimap également, il faut sans cesse afficher la carte pour savoir ou on se trouve.
On ne voit l'indicateur que d'une seule quête active a la fois.
Parmi les trucs rigolos quand un autre joueur affiche son inventaire on le voit alors fouiller dans son sacc, il sort une carte quand il affiche la carte et parfois on le voit regarder dans un livre/un carnet (ses stats ou son livre de quêtes peut-être ?).
L'interface de craft est très simple (ex : sélectionner tous les composants ainsi que le style visuel et pour faire une arme de niveau supérieure, il suffit de mettre plus de lingot de métal) et bien foutue que même que celle de la gestion des compétences.
L'inventaire et les quickskill peuvent paraître confus au premier abord.
Les icônes sur la carte sont les mêmes que celles de Skyrim.
Graphisme : pas de sreenshot puisque test ferme.
C'est dans le style Skyrim en un poil moins détaillé (herbe, détails des rochers) peut-être pour permettre de faire tourner pas mal de joueurs de manière fluide. Ne pas croire les comptes rendu sur JOL qui trouvent le jeu dépassé graphiquement, j'ai trouve ca plutôt joli même si dans un style différent de GW2. les bâtiments et décors semblent etre rendus a une échelle correcte pas rapport au personnage ce qui change de ce qui se fait habituellement (ex : galion énorme au port d'une des villes et bâtiment style église/cathédrale imposant comme il se doit).
Les persos semble un peu plus jolis/moins rustiques que dans Skyrim sans pour autant atteindre le cote top-model propre a presque tous les MMO (GW2 inclus meme si on peut y faire des persos moches). On a une très large palette de curseurs pour modifier tant la tete que le corps (on peut faire des gros ou maigres sans probleme). Attention cependant, les differents clans d'humains, d'orcs, les différents clans d'elfes partagent tous le même type de customisation corporelle/visage/coiffure. Seul les chats (choix de coiffure/crinière un peu bof) et les lézards (très grande variétés de cornes et cretes a plumes) utilisent des modeles un peu différents. A noter la possibilité de faire un personnage vieux par la magie des textures (rides qui apparaissent - sur les lézards c'est différents et moins visibles : les écailles deviennent plus claires avec l'age).
les différents clans d'humains (bretons, nordiques et red guards -les maures-) ou d’elfes (haut, sylvains, noirs) ne sont pas identiques au niveau forme de visage ou taille de base du corps donc un breton ne ressemblera pas a un nordique.
Les elfes noirs sont bien moins moches que dans mes souvenirs de Morrowind.
L’écran de création des personnages montre les armures de base et de vétéran pour chaque race ce qui donne un idée du style général (ex : breton = chevalier classique, chat = mongol, lézard = aztèque, red guard = arabe, nordique = viking, elfe sylvain = barbare/peaux de bete), même si a priori via le craft on peut faire des armes et armure de tout style (si on l'a débloqué avant bien sur).
Gameplay : similaire a tous les MMO de type WoW : des PNJ avec des quêtes a prendre et a ramener une fois terminées, le tout très statique (ils ne bougent pas en général). Il semble y avoir du phasing (quand on avance dans l'histoire les PNJs, le contenu des villes changent et les autres joueurs qui ne sont pas au meme point que vous voient autre chose) d'ou apparemment l’impossibilité de partager des quêtes.
La carte est partagée entre tous les joueurs (il semblait n'y avoir qu'un seul et unique serveur pour ce test), ressources a miner/ramasser partagées (nœud de métal pas instancie comme GW2, le premier qui passe le récolte, il faut attendre un repop), idem pour les très nombreux coffres a crocheter présent sur la carte. En général, entrer via une porte dans un donjon, mini-donjon, Oblivion/dimension parallèle mène toujours a une carte séparée mais partagée donc d'autres joueurs peuvent pop et buter vos mobs. Il semble apparemment possible de faire des combos avec d'autres joueur même si on est pas groupé avec (ici mon pote, qui se battait a l’épée, a vu plusieurs fois l'action "empaler" apparaître a l’écran alors qu'il combattait des araignées dans une grotte avec d'autres joueurs équipés de marteaux, qui les avaient donc probablement retournées). Vu que tout est partagés, le temps de repop des bestioles est assez rapide.
La taille maximale du groupe semble être de 4 personnes.
Comme dans la plupart des Elder Scrolls modernes, bien qu'il y ait des archétypes de classe, on peut pratiquement tout essayer au niveau des armes et armures et sorts et craft et c'est en pratiquant ou en lisant des bouquins et parchemins (très nombreux) qu'on s’améliorera dans tel ou tel art et qu'on fera progresser le personnage. Participer aux guildes et autres factions permet bien sur de récupérer de nouvelles compétences passives et actives qui viennent se rajouter a celles liées aux armes ou la magie. A ce propos, c'est 5 compétences actives + 1 élite + une roue de quickskill (potion ou objet a utiliser).
On peut jouer en vue a la première personne, mais ce n'est pas recommande vu les problèmes de positionnement mentionnes plus haut du fait qu'il manque des indications a l’écran.
On peut nager mais pas aller sous l'eau.
On peut esquiver comme dans GW2 mais ca bouffe assez vite la barre d'endurance.
Il est aussi possible de sauter. A priori comme dans Skyrim on peut accéder partout y compris les sommets les plus escarpes.
Les déplacements se font a pied ou via monture accessibles plus tard en jeu (apparemment très chères). On peut aussi mettre une balise de TP dans une ville (comme dans LOTRO avec la pierre de retour) ou se TP vers un pote ou un membre de guilde (en fait TP vers le centre du village le plus proche et le reste a pied).
L’interruption semble jouer des grand roles dans les combats quand on porte entre autre un bouclier.
Il est sense y avoir 3 factions pour le RvR et probablement aussi le PvE : les bretons, orcs et red guard sont les Convenants de Daggerfall, les hauts-elfes, elfes sylvain et chats sont dans une autre et la 3eme contient les nordiques, les elfes noirs et les lézards. Le jeu est sensé se dérouler avant la création de l'Empire et l'unification de Tamriel.
Comme de bien entendu, on commence en taule/a moitie mort/en guenilles...
Musiques : pas tres audibles, semblent etre dans le style Elder Scroll / Jeremy Soule habituel depuis Morrowind.
Bruitages : corrects, un peu legers.
Voix : la personne chez qui j’étais jouait en anglais, les voix étaient très correctes (accent nordique force car il se trouvait quelques part entre Daggerfall -bretons- et Skyrim -nordiques-). Les PNJs semblent parler qq fois entre eux et tous les échanges lies a des quêtes sont écrits mais avec une voix off. Parler directement avec un PNJ fait un zoom sur lui et il peut faire mouvements du corps ou de la tete et moues/expression lorsqu'il parle. Donc au niveau des cinématiques, c'est moins vivant que SWTOR mais définitivement mieux que GW2. un 3eme pote lui aussi sur le test indiquait qu'il avait passe le jeu en Français et qu'une partie de l'UI n’était pas encore traduite ; par contre il n'a pas dit si les voix étaient en FR.
Voil, chui pas tente (et puis y a l'abo) mais ça peut être une expérience intéressante pour ceux qui cherche un truc a faire en ce moment. C'est sensé sortir en avril.
